De quoi perdre son latinum basketum

Le match entre Braine-le-Château et United, en P1 dames, était sur la feuille fort disproportionné. Les dames de United n’étaient que cinq.
Braine-le-Château alignait 11 joueuses. Mais voilà, le duo des arbitres a protégé les joueuses de Woluwe.

Un peu trop au goût de Fred Hanse, le coach de Braine-le-Château. «C’est inadmissible autant de copinage. Nous avons perdu beaucoup de ballons à cause de contacts non sifflés. Du coup à la mi-temps nous avions 10 fautes sifflées contre nous et seulement deux à notre adversaire, commente le coach de BLC. Pire, dans le troisième quart, ce n’est plus un match de basket mais du catch. Mes filles se font matraquer dans la raquette adverse… sans aucune réaction des deux arbitres. Ils ont pourtant retrouvé leur sifflet à la 38e alors que nous étions largement menées (-25). Finalement, United termine le match avec cinq fautes. C’est très frustrant. C’est même à en perdre son latin. J’admets facilement la défaite. Surtout si mon équipe est battue par plus forte qu’elle. Mais, pour ce match, j’ai vraiment du mal à accepter le manque d‘impartialité.» D’autant que cette défaite ne fait vraiment pas les affaires des Castello-Brainoises qui affichent seulement une victoire en six matches.

Aujourd’hui à 06:00 Pascal JASSOGNE

http://www.lavenir.net/cnt/dmf20171024_01075818/de-quoi-perdre-son-latinum-basketum